SOUDURE de la PHOTO-DECOUPE
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SOUDURE de la PHOTO-DECOUPE
Après demande, voici donc un mini sujet sur la soudure de la photo-découpe entre autres .
En avant propos, je précise que toute les photo-découpes, ou presque, peuvent être assembler de cette manière (*).
Liste non exhaustive de quelques types de photo-découpes testées et soudées (ok = sans préparation particulière du métal) :
- Aber : ok.
- Dragon : ok.
- Eduard : ok
- ETmodels : ok.
- Griffon Models : ok.
- Legend Productions : ok.
- Lionroar : ok.
- Parts (sous réserve de décaper le vernis de protection qui interdit alors toute soudure classique à chaud. Le vernis peut être enlevé par recuit. Exit la flamme directe, au risque d'atteindre rapidement le point de fusion du métal).
- Realmodel (= Eduard) : ok.
- Show Modelling : ok.
- Trumpeter : ok.
- Voyager Models : ok.
- Etc.
Le matériel se limite à un fer à souder d'électronicien dont le transformateur devra être doté d'un variateur de température et ce, afin de permettre la soudure de photo-découpes ou autres profilés métalliques de différentes épaisseurs (la température de chauffe est fonction de l'épaisseur du matériau ainsi que de sa conductibilité thermique). Dans le cas présent, le variateur peut être réglé de 150 à 450° C. La température idéale (pou la photo-découpe de 0,1 à 0,5mm d'épaisseur) se situe entre 200°C (mini) et 250°C (maxi).
Pour le consommable, le fil d'étain standard est complété d'un décapant (toxique !!) de brasage désigné S-39 Cu (Cu = pour cuivre et métaux alliés dérivés du type laiton, mailleshort, bronze, etc.) dont la particularité est qu'il ne laisse pas de traces (croûte / dépôt noirâtre). Celui-ci se présente sous la forme d'une sorte de fluide rougeâtre; ce qui permet une application précise au pinceau par exemple. En contrepartie, le fait qu'il décape le métal, ce dernier va être sujet à oxydation (réaction naturelle avec l'air ambiant = noircissement de la pièce sans plus). Cette oxydation n'a aucune influence chimique sur les futurs peintures à appliquer (nettoyer les pièces avec un peu de paille de fer par exemple). A noter que l'étain vieilli naturellement (= mon rouleaux à une quinzaine d'années) : aspect jaune à blanchâtre superficiel. Ceci est une réaction avec le décapant inclu dans le métal. Le décapant liquide S-39 Cu permet donc de corriger ce genre de petits défauts de tenu du matériau tout en améliorant la capacité d'adhésion des pièces à souder.
Pour finir la partie matériel, un indispensable couteau / X-Acto / scalpel permettant de débiter le fil d'étain en micro longueur de 1 à 1,5mm. En effet, l'étain doit impérativement être qualibré de telle sorte à ne pas empâter l'assemblage : l'étain porter à bonne température va se liquéfier et, grâce au décapant S-39 Cu, va s'immisser dans les moindres interstices, soit à la jonction des pièces à souder sans laisser de traces ou presque. Cette procédure est valable pour des pièces mesurant de quelques millimètres à quelques centimètres. Quelques limes aiguilles (plate, triangulaire, demi-lune principalement) sont employées pour finir les points de soudure délicats (points de jonction des lames de Slat-armor) ainsi que de la paille de fer pour corriger les potentiels petits défauts de surface.
Certain se poseront la question suivante : comment peut on souder ensemble plusieurs pièces ne mesurant que quelques millimètres ou étant très proche les unes des autres. Et bien simplement grâce à la capacité de transmission de la chaleur des métaux. En application, les pièces sont effectivement réunis et seulement maintenues en place (pouvoir d'adhésion) par le seul décapant S-39 Cu. Le tout s'opère avec un échatillon d'étain soigneusement qualibré posé à la jonction des pièces et non sur la panne. La chauffe se fait indirectement via un support maintenant l'ensemble ou par une extrémité libre d'une des pièces à souder (nota : chauffez directement, il se produira le phénomène d'acrétion / agglomération des petits éléments vers les plus gros via l'étain fluidifié = un beau petit pâté !). Après quelques essais, cette méthode permet d'obternir de bons résultats.
Quelques exemples d'exécutions :
Eléments de LAV-III Kodiak d'origine Realmodel (les pièces sont de l'ordre du centimètre pour les plus grosse) :
Eléments de Leopard 2A6M d'origine Realmodel (la pièce de Slat-armor en C est initialement soudée en 3 sous-éléments, puis réunis par des soudures secondaires) :
Eléments (recto / verso) de T-62 d'origine Voyager Models :
Eléments de B1Bis d'origine Aber (à remarquer que les soudures sont quasi invibles sur le laiton nickelé) :
(*à mettre en opposition avec la soudure à froid qui repose principalement sur l'utilisation de colles chimiques de type cyanolacrylate ou epoxy par exemple. A noter que le métal blanc peut être également soudé à froid = température inférieur à 200°C)
A suivre ...
En avant propos, je précise que toute les photo-découpes, ou presque, peuvent être assembler de cette manière (*).
Liste non exhaustive de quelques types de photo-découpes testées et soudées (ok = sans préparation particulière du métal) :
- Aber : ok.
- Dragon : ok.
- Eduard : ok
- ETmodels : ok.
- Griffon Models : ok.
- Legend Productions : ok.
- Lionroar : ok.
- Parts (sous réserve de décaper le vernis de protection qui interdit alors toute soudure classique à chaud. Le vernis peut être enlevé par recuit. Exit la flamme directe, au risque d'atteindre rapidement le point de fusion du métal).
- Realmodel (= Eduard) : ok.
- Show Modelling : ok.
- Trumpeter : ok.
- Voyager Models : ok.
- Etc.
Le matériel se limite à un fer à souder d'électronicien dont le transformateur devra être doté d'un variateur de température et ce, afin de permettre la soudure de photo-découpes ou autres profilés métalliques de différentes épaisseurs (la température de chauffe est fonction de l'épaisseur du matériau ainsi que de sa conductibilité thermique). Dans le cas présent, le variateur peut être réglé de 150 à 450° C. La température idéale (pou la photo-découpe de 0,1 à 0,5mm d'épaisseur) se situe entre 200°C (mini) et 250°C (maxi).
Pour le consommable, le fil d'étain standard est complété d'un décapant (toxique !!) de brasage désigné S-39 Cu (Cu = pour cuivre et métaux alliés dérivés du type laiton, mailleshort, bronze, etc.) dont la particularité est qu'il ne laisse pas de traces (croûte / dépôt noirâtre). Celui-ci se présente sous la forme d'une sorte de fluide rougeâtre; ce qui permet une application précise au pinceau par exemple. En contrepartie, le fait qu'il décape le métal, ce dernier va être sujet à oxydation (réaction naturelle avec l'air ambiant = noircissement de la pièce sans plus). Cette oxydation n'a aucune influence chimique sur les futurs peintures à appliquer (nettoyer les pièces avec un peu de paille de fer par exemple). A noter que l'étain vieilli naturellement (= mon rouleaux à une quinzaine d'années) : aspect jaune à blanchâtre superficiel. Ceci est une réaction avec le décapant inclu dans le métal. Le décapant liquide S-39 Cu permet donc de corriger ce genre de petits défauts de tenu du matériau tout en améliorant la capacité d'adhésion des pièces à souder.
Pour finir la partie matériel, un indispensable couteau / X-Acto / scalpel permettant de débiter le fil d'étain en micro longueur de 1 à 1,5mm. En effet, l'étain doit impérativement être qualibré de telle sorte à ne pas empâter l'assemblage : l'étain porter à bonne température va se liquéfier et, grâce au décapant S-39 Cu, va s'immisser dans les moindres interstices, soit à la jonction des pièces à souder sans laisser de traces ou presque. Cette procédure est valable pour des pièces mesurant de quelques millimètres à quelques centimètres. Quelques limes aiguilles (plate, triangulaire, demi-lune principalement) sont employées pour finir les points de soudure délicats (points de jonction des lames de Slat-armor) ainsi que de la paille de fer pour corriger les potentiels petits défauts de surface.
Certain se poseront la question suivante : comment peut on souder ensemble plusieurs pièces ne mesurant que quelques millimètres ou étant très proche les unes des autres. Et bien simplement grâce à la capacité de transmission de la chaleur des métaux. En application, les pièces sont effectivement réunis et seulement maintenues en place (pouvoir d'adhésion) par le seul décapant S-39 Cu. Le tout s'opère avec un échatillon d'étain soigneusement qualibré posé à la jonction des pièces et non sur la panne. La chauffe se fait indirectement via un support maintenant l'ensemble ou par une extrémité libre d'une des pièces à souder (nota : chauffez directement, il se produira le phénomène d'acrétion / agglomération des petits éléments vers les plus gros via l'étain fluidifié = un beau petit pâté !). Après quelques essais, cette méthode permet d'obternir de bons résultats.
Quelques exemples d'exécutions :
Eléments de LAV-III Kodiak d'origine Realmodel (les pièces sont de l'ordre du centimètre pour les plus grosse) :
Eléments de Leopard 2A6M d'origine Realmodel (la pièce de Slat-armor en C est initialement soudée en 3 sous-éléments, puis réunis par des soudures secondaires) :
Eléments (recto / verso) de T-62 d'origine Voyager Models :
Eléments de B1Bis d'origine Aber (à remarquer que les soudures sont quasi invibles sur le laiton nickelé) :
(*à mettre en opposition avec la soudure à froid qui repose principalement sur l'utilisation de colles chimiques de type cyanolacrylate ou epoxy par exemple. A noter que le métal blanc peut être également soudé à froid = température inférieur à 200°C)
A suivre ...
nicolas couderc- -
- Messages : 1307
Date d'inscription : 18/06/2010
Re: SOUDURE de la PHOTO-DECOUPE
Un très grand merci Nicolas, je ne pensais pas à ce rendu. En effet tout ce que j'ai pu trouver sur le net, montrait des petits patés aux points de soudures. Tes explications sont précises, concises et claires.
Re: SOUDURE de la PHOTO-DECOUPE
merci pour ces explications très instructives !; je pense que je vais m'équiper.....
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Pascal
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Pascal
calou- -
- Messages : 44
Date d'inscription : 31/03/2011
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