Panzerbefehlswagen-Panther Ausf.G (Sd.Kfz.267), décembre 1944.

Nouveau sujet germanique avec ce Pz.Bef.Wg.-Panther Ausf.G qui fut finalisé durant la même période que le précédent Jagtiger [P], il y a donc près d'une dizaine d'années.

Concernant la partie montage, la base retenue est le Panther Ausf.G Tamiya, censée reproduire un matériel produit durant la période novembre 1944 / février 1945. Cette base n'est pas exempte de défauts, mais moyennant une petite reconstruction, l'ensemble est somme toute acceptable et peu figurer sans trop de problème à côté de productions plus récentes (les Panther Ausf.G Dragon pour ne pas les citer). Dans ce cas présent, la reconstruction se limita au montage d'un set complet de photo-découpes d'origine Aber (set de base + garde-boues AV + platelages latéraux + Schürzen).

Les éléments spécifiques à cette seconde version de commandement (un tube de rangement cylindrique court monté sur la plage arrière + support fonctionnel permettant de mettre en oeuvre le mat d'antenne du FuG.8 localisé sur l'arrière droit de la caisse) comme celui du caisson blindé censé abrité une partie des équipements optiques IR, sont de productions personnelles (exceptés les bases d'antennes + brins antennes qui sont une ancienne référence Dragon). A noter que ce caisson blindé fut réalisé avec la documentation disponible de l'époque, il est donc évident qu'il ne présente pas les caractéristiques propres au type qui depuis ont été parfaitement définies). Les élingues sont en acier recuit (câbles de freins de vélo). La suspension est partiellement fonctionnelle et les brins de chenilles sont une référence Modelkasten (type SK).

Le principe de mise en peinture et de finition suit le même principe appliqué au précédent Jagdtiger [P] Fgst.Nr.305001 (excepté dans l'utilisation de gasoil allié du pigment). La teinte de base est donc l'antioxydant rouge brique caractéristique (appliqué entre septembre et décembre 1944). Le schéma de camouflage n'est pas spécialement représentatif de celui normalement appliqué par un des trois constructeurs. Le vieillissement général de la peinture est en partie reproduite avec du papier de verre 000 pour recréer les "macro-rayures" et "macro-éraflures" en relief et non simplement peintes. Les quelques étuis vides des armes bord ou des fantassins qui auraient pû prendre place sur le char, sont reproduits avec du fil de laiton de 0,3 mm de diamètre simplement coupé à bonne longueur, l'illusion faisant le reste. A noter la présence d'un carton révélateur de présence de toxine monté sur l'avant gauche de la tourelle (ces cartons prenaient place sur les trois supports cintrés portant chacun deux écrous à oreilles et qui sont positionnés de telle sorte à être visible, via les blocs optiques, depuis l'intérieur de la coupole d'observation par le chef de char). Le tube est également traité de manière satiné afin de reproduire l'effet d'une peinture recuite. Les quelques marquages sont des transferts à sec Archer

Enfin, une petite touche d'authenticité que l'on observe que très rarement : les brins de chenilles sont figurés usées et poncées de telle sorte à ne laisser qu'une très légère trace de crampons d'adhérence, en particulier sur le bord extérieur des patins (caractéristiques des chars semi-lourds / lourds allemands).

(le fond utilisé n'est autre qu'une veste de la Bundeswehr modèle 1956)

Que dire de plus à part qu'il s'agit encore d'une oeuvre magistralement interprétée...




@+

Pas mieux... Déjà à l’époque, j'admirai ces modèles... Bravo Nicolas !

Fabrice

Merci bien ...

Pas de bol encore pour cette fois concernant les photos avant peinture (pas de bécane permettant de scanner les Ektachrome sous la main).

je le trouve superbe