FCM F1. Scratch 1/35.

Les galets sortant de chaîne, le problème du décarottage s'est fait présent. Là aussi, il fallait garder une taille constante. La solution la plus simple, et comme très souvent, elle s'est avérée la meilleure, fut une fois de plus de construire un gabarit de découpe. Un morceau d'acier plat ayant l'épaisseur requise à été sélectionné, et un trou à été percé au diamètre adéquate. On introduit le galet à l'intérieur après un décarottage sommaire, et on coupe à ras...

Merci de tes encouragements... J'ai un petit avantage. Comme le char réel n'a pas dépassé le stade de la maquette en bois à l'échelle 1, cela me donne une marge de manœuvre intéressante, notamment dans les cotes et les petits détails... J'essayes juste de rester fidèle aux infos existantes et à la "phylosophie" française en matière de blindé de cette époque...


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Pour réaliser le barbotin, je me suis aidé de l'informatique. En effet, notre ordinateur comporte des ressources utilisées quotidiennement par ceux d'entre nous qui travaillent avec et dont on ne soupçonne pas toujours l'utilité "détournée" que l'on peut en avoir vers notre loisir...

Alors comment procéder? Je me suis servit à la base du plan publié dans Steel-Masters et déjà cité, et là, j'ai déterminé le diamètre "hors-tout" de ce barbotin (21mm de rayon, 42mm de diamètre). Après avoir monté un nombre suffisant de patins, j'ai pu constater de visu qu'il en fallait 13 pour faire un tour complet. J'ai eut de la chance, ces 13 patins suffisaient pour faire le tour complet du barbotin d'après le plan (dans le cas contraire, on modifie le diamètre, soit en "plus" soit en "moins", en général, ça reste dans le millimètre, donc c'est très acceptable...). Comme il me fallait 13 patins, il me fallait logiquement 13 dents pour engréner le tout et faire un tour complet. Or, 13 dents signifiaient de "grands espaces" entre chaque , vu le périmètre externe de ce barbotin... Une solution très simple consistait à quadrupler ce nombre de dents, soit 52, pour "meubler". 52 dents, donc 52 intervalles, car nous sommes dans un cercle, le nombre d'intervalles est égale à celui des dents... C'est là que l'informatique intervient...

Pour ce faire, on ouvre une feuille Word et on insert un graphique type "camembert". On rentre dans les paramètres des variables du graphique et on augmente le nombre de secteur jusqu'à en avoir 52. A ces secteurs, on donne toujours le "même montant", ou "variable", j'ai choisi le chiffre "1" (mais on peut mettre n'importe lequel, pourvu qu'ils soient tous identiques). Au final, on a un graphique avec 52 secteurs, donc 52 segments avec des écarts angulaires strictement identiques...

On imprime ce graphique. On détermine le centre (avec 52 lignes qui se croisent au même point, même avec un trait fin, on arrive à avoir un gros pâté), il suffit de se servir de 3 ou 4 lignes comme guide et d'utiliser avec un critérium fin...

On découpe le graphique avec un cutter circulaire avec un rayon de 20mm (donc 1mm de moins que le rayon "hors-tout") et on le recouvre de scotch transparent large (on en trouve au rayon des grandes surfaces). Cette opération va solidifier la rondelle de papier, car nous allons en avoir besoin 4 fois (2 flasques dentées et 2 barbotins)... En outre, ce scotch servira à maintenir le graphique sur la feuille de carte plastique pour plus de commodité...

Une fois en place sur la feuille de CP, on pique, avec la pointe d'une fraise conique pour mini perceuse, le centre et les 52 intersection des segments avec le périmètre externe choisi (2ème graphe, cercle rouge et points verts)... Cela laisse une emprunte dans le plastique, puis on perce les 52 trous, en les perçant, on récupère les "1mm" qui manque". Une fois les 52 trous percer, on découpe délicatement avec le cutter circulaire calé à 21mm de rayon... J'ai tout fait "à la main" pour éviter tout dérapage... C'est long, très long, mais il faut que ce travail soit d'une extrême régularité...

Nos 4 couronnes dentées terminées, il nous faut bien les "habiller"... Pour la partie interne, celle qui sera en contact avec la caisse, de simples disques pleins seront suffisants.

Pour l'habillage externe, il apparait clairement, aux vues des documents auxquels j'ai pu avoir accès, que le FCM F1 aurait du avoir une flasque bombée, à l'instar du FCM 36, et non plate, comme le B1 Bis et supposé jusqu'alors... En revanche, le document en question ne précisait nullement la présence de boulons. Or, n'oublions pas que les images connues montrent une maquette à l'échelle 1, la réalité "mécanique" aurait été tout autre... Un barbotin, a des boulons partout... J'ai donc décidé de faire une flasques "bombée", avec boulons...

Pour cette flasque, on empile des disques de plastique taillés dans de la carte plastique et avec un diamètre dégressif, puis on comble au mastic les "marches", on monte le tout sur une mini-perceuse et on ponce l'ensemble, comme sur un tour, pour lui donner la forme voulue...

Une fois la forme dégrossie, propre et lisse, on perce des trous (même "méthode graphique" que pour les couronnes de barbotin) et on colle un boulon à tête conique tiré d'une pochette Model Kasten dans chaque trou...

Toujours aux vues des photos réelles, la partie supérieure des flanc présente des glissières constituées de blocs aux arrêtes arrondies afin de faciliter le passage de la chenilles. La construction d'un maître modèle fut facile, la forme étant très simple...

Le plan publié dans Steel Masters montre clairement deux pots d'échappement situés de part et d'autre de la grille de ventilation supérieure placée entre les deux tourelles.

Le pot est de section ovale et plat. Il est fabriqué à partir de deux tubes Evergreen collés l'un à l'autre et habillés de feuille en carte plastique. Le bourelet situé à chaque extrémité est en fil de cuivre.

Les trompettes de sortie des gaz sont deux éléments de carte plastique épaisse, dégrossis, collés ensemble, puis mis en forme par ponçage. Les lèvres de sortie des pots sont également en fil de cuivre.

Les sorties coudées sont fabriquées à partir de deux tubes Evergreen, coudés en ramollissant le plastique auprès d'une source de chaleur. Le tout est mis en forme par masticage et ponçage.

Pour ces mitrailleuses de défense rapprochée, j'ai empilé des disques de carte plastique. Puis les deux éléments ont été mis en forme par ponçage en les plaçant sur le mandrin d'une mini-perceuse. J'ai ainsi obtenu des formes brutes qu'il faudra ensuite travailler pour les rendre mobiles.